Lettres de mon moulin
• SPECTACLE EN TROIS SOIRÉES
Attention ! Ceci n’est PAS une lecture… ! Je sais ce qu’est une « lecture jouée » pour avoir souvent sacrifié à l’exercice. Tous mes spectacles bâtis sur des textes qui n’étaient pas de moi : Aragon, Montcouquiol, Benedetto, Suarès ou Pagnol, sont tous passés par cette étape. Et puis Alain Cuny avec Claudel, Fabrice Luchini avec Céline, Jouvet et d’autres, plus près de moi Michel Galabru avec les lettres de Raimu, et plus récemment encore, l’équipe du « Souffle d’Avignon » pour Serge Valetti, ont donné et donnent à ce genre ses titres de noblesse. Mais je vous le dis franchement, quelques valables que soient ces exceptions, la lecture, jouée ou non, reste pour moi le degré zéro du théâtre. Apprendre le texte m’en paraît être le degré un, le mettre en scène le degré deux, et le jouer, — sauf qu’attention : le BIEN jouer ! — le degré trois. Mais ça… c’est une autre affaire ! Au sujet de laquelle on ne peut, hélas, faire aucune promesse, ni donner de garantie. Juste en émettre l’espoir. Et s’y employer avec le plus de force, de patience et d’acharnement possibles. Ceci n’a rien à voir, je le précise, avec un choix qui serait moral ou professionnel. Non : c’est un choix artistique. Apprendre le texte, « par cœur » comme on dit, c’est choisir de le pénétrer plutôt que de le survoler, l’explorer plutôt que de se contenter de le visiter ou de « se laisser traverser » par lui, comme le veut une certaine mode. C’est s’en imprégner enfin, en jouir, en souffrir, bref se l’approprier. Pour avoir une chance, une seule petite, de pouvoir un jour l’incarner comme si on l’avait écrit. Jouer les Lettres de mon moulin comme si c’était moi qui les avais pensées, imaginées. Comme si je m’en étais souvenu. Comme si je les avais vécues.
J’ai lu, — plus que relu, en vérité — les œuvres d’Alphonse Daudet il y a un an de cela, par simple curiosité, pour voir si reviendrait le même plaisir, le même trouble que pendant mon enfance. Emporté par la force de cette écriture, de cette pensée, par ce sens du drame et de la comédie, l’envie m’est venue d’en faire un spectacle. Et même deux différents pour que l’œuvre puisse être donnée dans sa plus grande partie sans que chacune des deux soirées ne dure trop longtemps. Je ne vais pas essayer de me lancer dans de grandes théories littéraires ou théâtrales, — encore moins politiques…— pour m’expliquer ou me justifier sur le choix de monter et jouer cet auteur plutôt que celui-ci ou celle-là. En définitive, la seule chose qui m’a vraiment motivé, c’est l’envie de m’amuser et d’amuser les autres, petits et grands. Et si possible, de les toucher. À part une autre, plus particulière et personnelle : après l’Adieu à Ferdinand, je savais qu’un vide se ferait sentir et qu’il me faudrait quelque chose de fort pour ne pas y sombrer. Une chose qui me ramène à l’enfance, la mienne comme celle de tout le monde. L’enfance de l’art aussi. Voilà, juste ça : des histoires, des paysages, des personnages, des accents. Et un pays. Le mien : la Provence.
22 juillet 2020
Première soirée “La Chèvre” (durée 1h30) : Installation, La diligence de Beaucaire, Le secret de Maître Cornille, La chèvre de Monsieur Seguin, L’Arlésienne, La légende de l’homme à la cervelle d’or, Le curé de Cucugnan, Le poète Mistral.
Deuxième soirée “La Mule” (durée 1h30) : La mule du Pape, Les deux auberges, Les trois messes basses, L’élixir du révérend père Gaucher, Nostalgie de casernes.
Troisième soirée “Les Étoiles” (durée 1h35) : Le phare des Sanguinaires, L’Agonie de « La Sémillante », Les vieux, Le portefeuille de Bixiou, En Camargue (Le Départ, La cabane, Le Vaccarès) et Les Étoiles.
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• GÉNÉRIQUE
Écrit par Alphonse Daudet.
Mis en scène et joué par Philippe Caubère
Direction technique et lumière : Mathieu Faedda
Conception du costume : Michel Dussarat – location Eurocostumes
Couture : Marie-Claire Ingarao
Menuiserie : Patrick Pecout
Aide-mémoire : Véronique Coquet
Conseillère langue provençale : Marie-Charlotte Chamoux
Affiches : Sylvie Vanlerberghe, Sophie Comtet
Photos : Michèle Laurent, Arnold Jérocki, Sébastien Marchal
Administration : Guy Robert
Communication : Maxim Ducret et Marc Triguéros
Presse : Lynda Mihoub
Diffision : Jean-Luc Grandrie
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• REMERCIEMENTS
M’ont aidé pour leurs conseils ou de leur assistance technique à : Céleste Behaghel, Yacine Benyacoub, Pascal Caubère, Inès Cayuela, Claire Charliot, Marie Dosé, Mathieu Faedda, Monique Floch, Dominique Giraud, Luc et Claudie Gleyze, Clémence Massart, Daniel Mombelli, Lynda Mihoub, Agathe Pujol, Michka Otto-Bruc, Bruno Raffaëlli et sa Cigale (dite Anne), Guy Robert, Anthéa Sogno, Théodora Sogno-Caubère, Agnès Versaillis.
De tout cœur je les remercie toutes et tous.
Dédicace : Je dédie ce spectacle à ma fille, Théodora.
Production Véronique Coquet pour La Comédie Nouvelle avec le soutien du Ministère de la Culture.
Coproduction La Condition des Soies et Le Théâtre du Chêne Noir
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• EXTRAITS
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• DOSSIER DE PRESSE INTÉGRAL
Blog Culture du SNES-FSU du 24/11/2023. “Les Êtres de son moulin”
La Provence du 23/11/2023. “Caubère, un artisant humaniste chez Daudet”
La Provence du 01/11/2023. “À Avigon-sur-scène, l’éternel retour de Philippe Caubère, cette fois avec Daudet”
La Dépêche du 26/07/2023. “Quand Philippe Caubère tutoie les les étoiles”
Théâtres du 15/10/2022. “Les Étoiles et autres lettres”
La Provence du 11/10/2022. “Daudet, toujours…”
Artcotedazur.fr du 25/07/2022. “Philippe Caubère conteur et magicien”
Ivreverbal.hautetfort.com du 23/07/2022. “La leçon de théâtre de Philippe Caubère”
Artistikrezo.com du 11/07/2022. “Avignon Off 22 : nos premiers coups de cœur”
Vaucluse Matin du 09/07/2022. “Je suis du théâtre de la vie”
Theatral-magazine.com du 02/07/2022. “Philippe Caubère à la tête dans les Étoiles”
Midi Libre du 22/06/2022. “Philippe Caubère jouera son dernier spectacle au festival d’Avignon”
La Provence du 22/06/2022. “Philippe Caubère rend hommage à Daudet”
La Provence du 07/06/2022. “Je suis tombé amoureux de Daudet sur le tard”
Épatant du 20/01/2022. “Voir Caubère et puis mourir”
Marianne du 17/12/2021. “Alphonse Daudet é crit comme on fait du ci néma”
Lefigaro.fr du 14/12/2021. “Philippe Caubère, le théâtre ou la vie”
L’officiel des spectacles du 8/12/2021. “Provence, mon amour”
Lefigaro.fr du 30/11/2021. “Paris dans l’œil de… Philippe Caubère”
Causeur du 29/11/2021. “Caubère et Daudet, la Provence à l’oeuvre”
Lemondeducine.com du 29/11/2021. “Il n’y que des enfants à 19h au Théâtre de l’Oeuvre !”
Toutelaculture.com du 28/11/2021. “Que serions nous sans Philippe Caubère ?”
Loeildolivier.fr du 15/11/2021. “Caubère revisite fougueusement les Lettres de mon moulin”
Franceinfo.fr du 28/09/2021. “Philippe Caubère en tournée provençale…”
La Provence du 21/09/2021. “Caubère rend vibrante l’écriture de Daudet”
Petit-bulletin.fr du 24/08/2021. “Caubère le bal de l’acteur”
Le Dauphiné du 27/07/2021. “Deux nouvelles dates les 27 et 28 juillet”
Vaucluse du 10/07/2021. “Je défends le théâtre populaire”
Le Parisien du 9/07/2021. “Festival d’Avignon : notre sélection…”
Le Terrasse du 1/07/2021. “Dans l’univers provençal d’Alphonse Daudet…”
La Provence du 22/06/2021. “À Fontvieille, Caubère fait revivre de Daudet”
Actu.fr du 31/05/2021. “À Val-de-Reuil, les “Lettres de mon moulin” d’Alphonse Daudet se jouent en plein air “
Vaucluse Matin du 27/06/2020. “Philippe Caubère livrera quelques lettres de Daudet”
Communiqué de Presse du 01/07/2020.
Flyer du Spectacle du 01/07/2020. “Flyer pour la Conditions des Soies”
Vaucluse Matin du 02/07/2020. “Philippe Caubère raconte la Provence de Daudet…”
L’echo du Mardi du 07/07/2020. “Avignon : Philippe Caubère nous offre Alphonse Daudet”
Le Journal Du Dimanche du 12/07/2020. “Caubère comme dans un moulin”
Marianne du 16/07/2020. “Au festival d’Avignon, les théâtres du Off remettent les pendules à l’heure”
Le Parisien du 17/07/2020. “Il n’y a plus ni In ni Off à Avignon”
La Montagne du 03/08/2020. “Le comédien Philippe Caubère restaure les Lettres de Mon Moulin à Maillet”
Revue de Presse Avignon du 31/08/2020.
Le Progrès du 07/10/2020. “Mon spectacle sur Alphonse Daudet est profondément nostalgique”
Le Progrès du 14/10/2020. “Extraordinaire Philippe Caubère !”
Sud Ouest du 28/10/2020. “Le théâtre est irremplaçable, les gens en ont besoin”
Communiqué de Presse du 03/12/2020.