Le Casino de Namur I & II.
• DEUXIÈME ET TROISIÈME SOIRÉE DE ADIEU FERDINAND ! SUITE ET FIN.
Créée au Théâtre de l’Athénée-Louis-Louvet en 2017.
Après avoir été improvisé 34 ans plus tôt devant Clémence Massart, Véronique Coquet
et la caméra de Pascal Caubère.
Le Casino de Namur I : Ça crie et ça claque, ça fuse “chez les Pétrieux“. Insultes, humiliations, règlements de comptes. Isolés dans leur maison moderne plantée au milieu des champs et des années soixante-dix, ils sont cultivateurs de betteraves aux environs de Louvain. Le père et la mère de Jean-Marie reçoivent Bruno et Ferdinand, les deux copains de leur fils, qui veut devenir comédien coûte que coûte. Mais le huis clos dégénère en carnage dans une hilarante satire du choc des mondes et des cultures. Bruno, Jean-Marie et Ferdinand fuient l’enclos répressif pour se rendre au casino de Namur où ils espèrent trouver le bonheur. Maître et monstre d’une aventure théâtrale sans précédent, Caubère poursuit la nouvelle trilogie du Roman d’un acteur par une fresque familiale, enfer débordant de drôlerie et d’humanité.
Spectacle créé au théâtre de l’Athénée, à Paris, en décembre 2017.
Durée 2H.
Le Casino de Namur II : C’est leur Graal, leur Eldorado, leur but ultime : “Au Casino”. Les trois potes roulent jusqu’à Namur. Ils fuient les champs de betteraves et les injonctions de la famille Pétrieux pour s’accomplir en Pays plat et en francs belges. Accompagné de Jean-Marie et de Bruno, le jeune Ferdinand Faure découvre la roulette et le black jack local. L’un va s’enliser jusqu’à tout perdre, l’autre amasser une fortune, et le troisième chercher sa voie entre les deux. Mais les rôles vont s’inverser, chacun connaîtra la grandeur et la décadence du monde du jeu. Comique virtuose, acrobate virevoltant jusqu’au vertige, Philippe Caubère érige seul en scène un monde foisonnant d’espaces, de temps et de personnages. Il signe avec Le Casino, coup de maître, sa toute dernière fresque. Fin des années soixante-dix, il incarne le rôle-titre du film Molière d’Ariane Mnouchkine. Avec elle, pilier du Théâtre du Soleil, il joue 1789 et 1793, puis L’Âge d’or. Dès 1981, Caubère se consacre à l’édification d’un monument de théâtre. Le Roman d’un acteur, suivi de L’Homme qui danse, oeuvre autobiographique, se compose de plus de vingt spectacles. Indépendants les uns des autres, tous empruntent au burlesque et au pathétique, à Fellini et à la commedia dell’arte. Dans ce périple, ultime création à ce jour, il reconstruit l’enfer désopilant du casino de Namur, haut lieu métaphorique où s’entremêlent les valeurs de l’amitié et de la fraternité, en prise avec les démons du jeu et de l’argent.
Spectacle créé le 6 novembre 2019 au théâtre du Rond-Point.
Durée estimée 2H.
À découvrir aussi, la première soirée : La baleine & le camp naturiste.
Trois histoires, trois nouvelles de théâtre, « trois contes », en référence au titre célèbre de Flaubert, donné(e)s sur deux soirées.
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• GÉNÉRIQUE
Écrit, mise en scène et jouée par Philippe Caubère.
Assistant à l’écriture : Roger Goffinet
Direction technique et lumière : Claire Charliot
Régisseur son : Mathieu Faedda
Photo : Gilles Vidal
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